L'affrontement final
Disclaimer : Les personnages de Heroes ne sont pas à moi (dommage), je ne touche pas d'argent pour écrire cette fanfiction (dommage aussi lol)
Résumé : Suite directe de l'épisode "Five years gone"... Quand Peter et Sylar se retrouve face à face.
L'affrontement allait avoir lieu. Il n'avait que trop retardé l'échéance, il ne s'était que trop caché. Trop de vies avaient été détruites à cause de sa lâcheté. Il ne pouvait pas continuer encore longtemps à avoir cette attitude. C’était une chance que Hiro soit venu le sortir de sa passivité. Il voulait sauver le monde et au lieu de ça, il avait laissé tomber ceux qui comptaient sur lui. Il en avait honte et comptait bien se rattrapait maintenant. Sylar allait payer pour toutes les vies qu’il avait prises. A commencé par celle de Nathan !
Il y’avait encore des gens dans l’immeuble, Peter ne voulait pas faire de dégâts collatéraux. Déjà qu’il avait sur la conscience les milliers de morts qu’il avait causé en explosant à New York. Son adversaire, tout comme lui, avait commencé à accumulé de l’énergie au creux de ses mains. Ne souhaitant tuer que Sylar, Peter se jeta sur son adversaire et, faisant appel au pouvoir qu’il avait pris à Hiro, il fit en sorte de les éloigner de leur potentielles victimes.
Il n’y avait plus qu’eux. Les deux ennemis se retrouvaient enfin face à face. Sous le coup de la surprise, Sylar avait stoppé l’arrivée d’énergie dans ses mains.
Autour d’eux, il n’y avait que du sable à perte de vue. Dans un premier temps, Peter avait pensé au pôle nord, encore plus désertique que le Sahara mais cela aurait pu avoir des conséquences désastreuses si l’un d’eux avait eu la bonne idée d’exploser. La calotte glaciaire était déjà en assez mauvais état, inutile d’’aggraver les choses. Cela ne servirait à rien de sauver le monde de Sylar si c’était pour l’exposer à un autre danger. Quel ironie tout de même de penser à l’écologie en un moment pareil, comme s’il n’avait pas d’autres préoccupations…
Sylar se mit à rire. Un rire moqueur qui paru à Peter aussi désagréable que des ongles griffant un tableau noir.
« Pour qui tu te prends, Peter ? Pour le sauveur de l’humanité ? Quel comble ! Jusqu’à preuve du contraire, tu as tué plus de monde que moi… »
C’était la pure vérité. Les quelques personnes isolées qu’il avait tué en vue de leur prendre leur pouvoirs ne pouvait rivaliser avec ce qui pouvait être considéré comme un homicide de masse.
Et comme chacun le sait, il n’y a que la vérité qui fâche…
Peter frappa le premier. Il envoya son poing dans la mâchoire de son adversaire qui, encore en train de rire, n'eut pas le réflexe d'esquiver. La force surhumaine de Peter l'envoya valser un peu plus loin. Sylar se releva rapidement et porta sa main à sa lèvre qui s'était ouverte sur le coup qu'il venait de recevoir. Il passa sa langue sur la blessure pour en enlever le sang et alors, Peter pi voir qu'il n'y en avait plus aucune trace.
"Claire... articula-t-il difficilement
-Oui, confirma Sylar. Elle n'a pas était facile à trouver mais être président apporte certains avantages... Et puis, dans le fond, je crois qu'elle l'aimait bien son petit papa.
-Espèce d'ordure!"
Peter se souvenait comme si c'était hier de la dernière fois qu'il avait parlé à la jeune fille. C'était peu de temps avant qu'il ne se prenne pour une bombe. Il avait essayé de la convaincre qu'elle était la seule à pouvoir l'arrêter. Elle avait refusé de le croire, elle avait refusé de prendre l'arme... "Mon destin n'est pas de te tuer.", cette phrase il s'en rappelait chaque jour. Il aurait mieux valu qu'elle le tue. Au lieu de ça, elle s'était envolée pour la France, elle avait suivi Angela. Il s'était rarement senti aussi abandonné que lorsqu'il l'avait vu s'en aller. Après toutes ses années, il restait persuadé qu'elle aurait pu empêcher tout ça. Il avait tenté de se convaincre du contraire en vain, il y'avait un lien entre Claire et lui et ce depuis leur première rencontre alors qu'elle n'était qu'une adolescente comme une autre et qu'il ne savait pas encore qui elle était.
Il n'avait jamais cherché à la revoir, par facilité ou par lâcheté... Peut-être aurait-il pu la sauver s'il avait eu le courage de la revoir. Il aurait pu la sauver tout comme elle aurait pu le sauver... Ils auraient du se trouver plutôt que de ne faire que se croiser. Voilà ce qui arrive quand on tourne le dos à son destin.
Profitant que Peter s'engouffrait dans ses souvenirs, Sylar réengagea le combat. Ils étaient perdus au milieu du désert, ils étaient seuls, ils n'avaient aucune arme d'aucune sorte à leur disposition. Leur duel serait un corps à corps. Peter avait le dessus, grâce à la force qu'il avait copié sur Nikki d'une part mais aussi parce qu'il était porté par son désir de vengeance. Sylar avait fait une grave erreur en tuant Claire. Certes, il avait acquis un pouvoir qui le rendait presque invulnérable mais du même coup, il avait donné à Peter la possibilité de le tuer. En effet, sans ça, Peter n'aurait sans doute pas mit autant d'énergie dans leur affrontement. Il tuerait Sylar même s'il ne savait pas encore comment.
Peter n'avait jamais rencontré DL, il n'avait jamais été en contact avec lui assez longtemps pour acquérir son pouvoir mais Sylar l'avait fait. Il s'était vite rendu compte qu'il ne se contentait pas d'aspirer le pouvoir de Sylar mais tous ceux qu'il avait déjà volé. Il pouvait donc traverser la matière... Et sans doute la chair aussi. C'était de la folie mais il devait au moins tenter...
Peter plongea ses deux mains dans le torse de Sylar, il les ressortit ensuite prenant soin d'entrainer un ou deux organes. Du sang gicla sur lui, il eut un haut le cœur mais fut satisfait du résultat. L'autre tomba à genoux, un masque de douleur lui voilant le visage. Il s'accroupit pour être à sa hauteur.
"Où est le corps de Claire?"
Il ne pouvait pas la ramener à la vie mais il tenait à lui offrir une sépulture digne de ce nom. Pour se déculpabiliser sans doute, mais pas seulement...
Bien sûr, Sylar resta obstinément muet mais Peter avait juste besoin qu'il y pense. Il avait sa réponse, il ne lui restait plus qu'à attendre pour voir mourir Sylar. Il fut malheureusement privé de ce plaisir. Sous ses yeux horrifiés, l'organe qu'il avait arraché se reconstitua puis la blessure se referma. Sylar était de nouveau près à ce battre.
Ils s'éloignèrent et se toisèrent mutuellement. Etaient-ils deux immortels condamnés à ce battre jusqu'à la fin des temps. Cette situation n'était envisageable ni pour l'un ni pour l'autre. Il devait y avoir un vainqueur et un vaincu. Ils pouvaient mourir puisque Claire était morte... Cette idée leur traversa l'esprit au même instant. Ils devaient détruire le cerveau de l'autre tout en préservant le leur.
Sylar fut le premier à réagir, il avait plus l'habitude d'ouvrir les cranes. Peter avait presque la moitié de la tête ouverte quand il réussit à stopper le temps. Sa blessure se cicatrisa et il voulu rendre la pareille à son adversaire mais il n'avait pas la moindre idée de la manière dont il devait s'y prendre.
Leur combat l'avait affaibli et le temps ne resta pas figé longtemps. Dès qu'il fut libéré de son immobilisme, Sylar se remit au travail, Peter l'envoyer valser. Sylar avait indéniablement l'avantage de l'habitude sauf que cette fois sa potentielle victime était plus coriace que d'ordinaire. Sans compter qu'il ne voulait pas détruire Peter, il avait trop besoin de son pouvoir, contrairement à son ennemi qui lui voulait juste l'anéantir.
Peter essayait de réfléchir tout en tentant de rester en vie ce qui n'était pas aussi facile que ça en avait l'air. Il lui fallait juste une ouverture, une bonne idée, n'importe quoi qui puisse lui permettre de se sortir de cette situation. Il l'avait fait une fois, il pouvait recommencer sauf que cette fois, il ne devait pas viser le torse mais la tête... Et il le fit, sauf que cette fois, il déclencha une explosion à l'intérieur du crane de Sylar. Des morceaux de cervelle et d'os éclatèrent avant que le corps ne perde toute énergie et ne s'effondre au sol. Peter épousseta les résidus qui était sur lui, regarda le cadavre à ses pieds et déclara :
"Ça, c'est pour Claire..."
Finalement, il avait peut-être réussi à sauver le monde, il avait mit du temps mais il avait fini par le faire.
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Les dernières pelletées de terre finirent de combler la tombe et les fossoyeurs s'en allèrent faisant crisser la neige sous leurs bottes.
Peter se tenait seul devant la pierre tombale sous laquelle reposait Claire. Il faisait froid, la neige donnait au paysage un air féérique mais il ne ressentit rien, ni le froid sur sa peau, ni l'émerveillement qu'aurait du cause un décor pareil... Il est dur de se laisser émouvoir dans un cimetière.
"Claire Bennet-Petrelli
Une femme hors du commun"
Il n'avait rien trouvé de mieux en épitaphe, il était resté trop longtemps sans montrait ses sentiments pur que ça revienne d'un coup.
D'une main tremblante, il posa un rose blanche sur la pierre. Une seule et unique larme coula le long de sa joue, la seule qu'il se permettait, sinon, il ne pourrait pas s'arrêter.
"Pardonne-moi Claire...
-Seulement si tu me pardonne aussi... dit une voix derrière lui."
Il se retourna et il la vit. Claire se tenait là, transparente comme un fantôme mais elle était là, brune comme le cadavre qu'il venait d'enterrer et souriante comme si elle n'avait pas du subir toutes ces épreuves.
"Tu es un fantôme?
-Peut-être... Tu crois aux esprits? Après tout, ce n'est pas plus dingue que de voler où se régénérer... Ou peut-être que je ne suis qu'une illusion.
-Je suis désolé de ne pas avoir pu te sauver. J'aurais du...
-Tu n’aurais rien pu changer, le coupa-t-elle. C'était le destin... Moi aussi j'aurais du... J'aurais du rester plutôt que de fuir... J'aurais du être là pour toi, j'aurais du te sauver de toi-même.
-Tu me manques Claire. Alors que fondamentalement, je ne te connais presque pas.
-C'est normal, dit-elle, on est de la même famille. Ça crée des liens...
-Non. Ça n’à rien avoir avec ça... J'aurais voulu que tu ne sois pas ma nièce, avoua-t-il."
Peter leva sa main pour toucher le visage de Claire mais il ne rencontra que du vide.
"Monsieur, qu'est-ce que vous faites?"
Peter sursauta, il n'y avait plus aucune trace de Claire.
"Vous ne pouvez pas rester ici monsieur, les grilles vont bientôt être fermées, vous allez être enfermé.
-Je vais partir, dit Peter"
Il chercha autour de lui une preuve qu'il n'avait pas rêvé mais rien. Peut importe, que cette apparition eut été une illusion ou le fantôme de Claire, il avait au moins pu lui dire ce qu'il avait sur le cœur.
"Je t'aime boucles d'or."
Après un dernier regard pour la tombe, il s'en alla. Il ne vit pas dans la neige une trace de pas beaucoup trop petite pour lui appartenir et encore moins appartenir aux fossoyeurs ou au gardien...
Fin
En prime, vous avez droit à une petiet illustration :
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